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BIENVENUE CHEZ JO
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Les Poèmes de Myrtochette
montage d'auteurs
Il fait toujours sombre autour de celui qui a les yeux clos
Le jongleur de mots
Au
détour de rien, je l'ai rencontré,
Nos mots se sont croisés,
un ami j'ai trouvé.
Qui est cet homme là ?
Un jongleur de mots.
Pas du genre bottes en croco,ni même aristo
Sauf en vélo, quand il porte un vert chapeau.
Etrange ce jongleur, il n'a jamais d'heure :
Il s'endort à l'instant où le soleil se lève
Au moment même où les autres délaissent leur rêves.
Il jongle avec les mots, il joue au dominos
Il est un peu pirate, son trésor à lui :
c'est la vie.
Il glane de ci-delà des mots nouveaux nés
Des mots anti-maux pour nous réchauffer.
Un peu jongleur, un chouille docteur,
Pas mal joueur, avec lui tout en douceur :
D'un arc en ciel jaillissent les émotions,
D'un bol magique naissent les chansons.
Auprès de lui il doit faire bon...
Ses mots sont un spectacle pour les oreilles,
Mesdames, messieurs, des vrais merveilles !
Et pourtant quelques fois dans mon sommeil
Je rêve de voir un jour : son visage pour de vrai
Et puis son clin d'œil et son sourire gai...
Qui est plein de lui-même est toujours vide d'autrui.
re voilà un texte dejà envoyé dans le passé mais tout le monde ne l'a pas eu et
puis il est tellement beau
je me sens d'humeur.....de....
.souvenirs d'enfants
tout a commencé bien au chaud, à l'abri, dans un jardin très suspendu, rempli
de folles odeurs…
Je me baladais tout nu dans de grands intérieurs…
Je me souviens très très bien, de tournesols inouïs, de tas de souterrains et de
villes englouties
Je me trouvais là si bien !
Je chantais les chants les plus grégoriens….
Ah oui ! quelle joie…le ventre chaud de maman…et comme j'avais foi dans la suite
des événements…
Je me souviens à loisir, de mes rires, de mes jeux, enfermé dans le
plaisir…ruminant comme un bœuf
Je courais à perdre haleine, d'une artère à un vaisseau les cerisiers était en
fleur…je tirais sur le moineaux
Quand maman était en pleurs , je nageais entre deux eaux
Une douce lumière rayonnait dans ma nuit, comme des roses trémières, que
j'effeuillais sans bruit
Je savais pas encore mon nom…je m'appelais garçon ou fille
Ah le ventre bel et bon ah la merveilleuse tour où je jouais de jolis tours
J'étais pas du tout pressé de prendre l'hélicoptère
Je savais de manière innée qu'il faudrait pleurer sur terre
On a du mettre des fers, c'est maman qui me l'a dit ça marchait tout de travers
pour sortir du paradis
Bien sur je grandis mais je reste dans l'émoi à ces souvenirs exquis et mes
souffles dans la nuit, quand je dors dans le lit blanc, précipitent dans un puit
ce monde ci trop méchant
René obadia (enfant dans la nuit)
l'amour s'additionne mais se divise pas
je viens offrir mon coeur
Qui a dit que tout était perdu ?
Je viens offrir mon cœur
Tant de sang emporté par la rivière
Je viens offrir mon cœur
Ce ne sera pas si facile, je sais ce qui se passe
Ce ne sera pas aussi simple que je le croyais
Comme ouvrir la poitrine et en sortir l'âme
Un coup de couteau d'amour
Lune des pauvres toujours ouverte
Je viens offrir mon cœur
Tel un document inaltérable
Je viens offrir mon cœur
Et je joindrai les bouts d'un même ruban
Et je m'en irai calme, j'irai doucement
Et je te donnerai tout, et toi quelque chose
Quelque chose qui m'apaisera
Lorsqu'il n'y aura personne proche ou lointain
Je viens offrir mon cœur
Lorsque les satellites ne suffiront pas
Je viens offrir mon cœur
Et je parle de pays et d'espoirs
Et je parle au nom de la vie, je parle au nom de rien
Et je parle de changer celle-ci, notre maison
De la changer juste pour changer
Qui a dit que tout était perdu ?
Je viens offrir mon cœur
Je viens offrir mon cœur
francis cabrel (duo avec mercedes sosa)
LES BONS MOMENTS DE LA VIE
1. tomber amoureux
2. rire jusqu'à en avoir mal au ventre
3. trouver un tas de courrier quand on rentre de vacances
4. conduire dans un endroit où les paysages sont magnifiques
5. écouter sa chanson favorite à la radio
6. se coucher dans son lit en écoutant tomber la pluie
7. sortir de la douche et s'envelopper dans une serviette toute chaude
8. réussir son dernier examen
9. prendre part à une conversation intéressante
10. retrouver de l'argent dans un pantalon non utilisé depuis longtemps
11. rire de soi même
12. prendre un bon repas entre amis
13. rire sans raison particulière
14. entendre accidentellement quelqu'un dire quelque chose de bien sur
soi
15. se réveiller en pleine nuit en se rendant compte qu'on peut encore
dormir quelques heures
16. observer un coucher de soleil
17. écouter la chanson qui rappelle cette personne spéciale dans sa vie
18. recevoir et donner le premier baiser
19. sentir des picotements dans le ventre quand on voit cette personne
si spéciale
20. passer un bon moment avec ses amis
21. voir heureux les gens qu'on aime
22. porter le gilet de la personne aimée et sentir encore son parfum
23. rendre visite à un vieil ami et se rendre compte que les choses
n'ont pas changées entre nous
24. entendre que l'on nous aime.
"Les vrais amis viennent dans les bons moments quand on les appelle,
et dans les mauvais... ils viennent d'eux-mêmes".
Je te plante mon conte, pour que tu croisses grand et beau. A ton intention je mets du bois sur le feu et je vais te mijoter afin que tu embaumes comme l'arbre à pain.
Recherche par Arduinna
Le
moineau à la langue coupée
Il était une fois un grand-père et une grand-mère. Tous les jours, le grand-père allait en montagne ramasser du petit bois pour faire des fagots. Il accrochait toujours le baluchon qui contenait son repas à la branche d'un arbre pendant qu'il travaillait.
Un jour, l'heure du déjeuner étant venue, il ouvrit son baluchon et fut bien surpris : un moineau dormait dedans!
Il ne restait pas une miette du repas, et le grand-père comprit
que c'était le moineau qui faisait la sieste qui avait tout mangé. Le grand-père
emmena ce joli petit oiseau avec lui quand il rentra à la maison.
Le grand-père et le moineau devinrent de très bons camarades et étaient
inséparables. Pendant son travail, pendant les repas, le moineau voletait
toujours autour du grand-père, ou s'asseyait sur son épaule. Le grand-père
aimait beaucoup son oiseau, et le nomma "Piou piou", le cajolant et jouant sans
cesse avec lui.
Un jour, grand-père partit travailler à la montagne en laissant Piou-piou à la maison.
La grand-mère mit du riz à cuire pour préparer de l'amidon et partit faire la lessive à la rivière voisine.
Le moineau était friand de riz, et il picora un peu dans la bouillie. Il pensait bien que grand-mère se fâcherait, mais la bouillie était si bonne qu'il ne put résister et picorant, picorant encore, finit par tout manger.
Quand grand-mère rentra de la rivière et s'aperçut que toute la bouillie de riz
avait disparue, elle se mit fort en colère. Elle cria :
"Qui a mangé toute la bouillie que j'avais préparée?", et regardant
l'oiseau, vit que son bec était plein de bouillie. Grand-mère était furieuse;
elle criait :
"Méchant oiseau! Sale moineau!", et attrapa le moineau. Pour le punir,
elle lui coupa la langue avec une paire de ciseaux et le chassa. Quand
grand-père rentra le soir, il appela son oiseau, comme d'habitude :
"Piou-piou, Piou-piou, je suis rentré!"
Mais il n'y avait pas trace du moineau. Il demanda alors :
"Grand-mère, sais-tu où est Piou-piou?", et sa femme lui répondit :
"Ce méchant oiseau a mangé toute la bouillie de riz que j'avais
préparée; pour le punir, je lui ai coupé la langue et l'ai chassé."
Grand-père se fâcha et lui dit :
Quelle horreur! Tu as été bien méchante!" et partit à la recherche de son
oiseau.
Grand-père marcha longtemps, et enfin arriva au bord d'une rivière. Là
se trouvait un vacher. Il lui demanda :
"Vacher, as-tu vu mon oiseau, le moineau à la langue coupée?"
Celui-ci lui répondit :
"Oui, j'ai vu ton oiseau; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau
qui m'a servi pour laver ma vache, je ne te dirai pas où il est allé."
Grand-père se força donc à boire sept baquets de cette eau sale. Alors,
le vacher lui dit :
"Continues ce chemin tout droit, et demande de nouveau au fermier que tu
rencontreras."
Grand-père reprit la route, et arriva à l'endroit où se trouvait le
fermier, qui lavait son cheval. Il lui demanda :
"Fermier, as-tu vu mon oiseau, le moineau à la langue coupée?"
Celui-ci lui répondit :
"Oui, je l'ai vu; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi
pour laver mon cheval, je ne te dirai pas où il est allé."
Grand-père but donc encore une fois sept baquets d'eau sale. Le fermier
lui dit alors :
"Continue ce chemin dans la montagne, et va jusqu'à la forêt de bambous;
là tu trouveras la demeure de ton oiseau."
Grand-père continua donc sa marche dans la montagne, et entra dans la
forêt de bambous.
Grand-père arriva enfin à la maison du moineau, et lui dit :
"Piou-piou, grand-mère a été bien méchante avec toi;
pardonne-moi, je t'en prie."
L'oiseau que le grand-père aimait tant était aussi très heureux de le
revoir, et lui offrit à manger, le fit se reposer de son long voyage. Tous deux
étaient très gais et parlèrent de mille choses. Grand-père se préparait à
rentrer et pensait emmener Piou-piou avec lui, mais le moineau refusa, lui
disant :
"Je ne peux pas retourner chez grand-mère."
Grand-père était bien triste de rentrer sans Piou-piou, mais il comprenait bien
que le moineau ne veuille pas revenir. Il allait donc partir quand Piou-piou
apporta deux malles, une petite et une grande, et dit :
"Grand-père, je t'offre une de ces deux malles en souvenir; laquelle
veux-tu, la grande ou la petite?"
Comme grand-père était âgé, il répondit que la petite était bien
suffisante pour lui, et partit avec la petite malle sur son dos. Quand il fut
arrivé à la maison, il ouvrit la malle, et grand-mère et lui furent bien étonnés
: elle était remplie d'or, d'argent, de bijoux; c'était un véritable trésor! Au
récit de grand-père, grand-mère se mit en colère :
"Mais pourquoi as-tu donc choisi la petite malle? Puisque c'est ainsi,
moi je vais aller chercher la grosse!"
Grand-mère partit donc, et suivit le chemin que grand-père lui avait
indiqué. Elle arriva à l'endroit où se trouvait le vacher, et lui demanda :
"Vacher, as-tu vu le moineau à la langue coupée?"
Celui-ci lui répondit :
Oui, je l'ai vu; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi pour
laver ma vache, je ne te dirai pas où il est allé."
A ces mots, grand-mère se mit en colère et lui dit :
"Quoi? Tu ne penses pas que je vais boire cette eau dégoûtante! Je sais
où il faut aller, je n'ai pas besoin de toi."
Grand-mère se remit en route, et rencontra le fermier; de la même façon,
elle refusa de boire les sept baquets et marcha jusqu'à la maison du moineau.
Une fois là, Piou-piou lui demanda :
"Grand-mère, pourquoi es-tu venue me voir?"
Celle-ci lui répondit :
"Jusqu'à présent j'ai toujours veillé sur toi, aussi je viens te rendre
visite."
Le moineau à la langue coupée servit à manger à grand-mère, mais
celle-ci lui dit :
"Je suis pressée, donne-moi mon cadeau, il faut que je rentre."
Piou-piou apporta alors les deux malles, et dit à grand-mère :
"Laquelle veux-tu, la grande ou la petite?"
Bien sûr, grand-mère choisit la grande malle :
"Je suis encore jeune et en forme, donne-moi la grande malle." et partit
en portant la lourde malle sur son dos.
Après avoir marché quelque temps, grand-mère commença à être fatiguée,
et décida de s'arrêter un instant. Elle avait également très envie de voir ce
qu'il y avait dans la malle, mais Piou-piou lui avait bien recommandé de ne pas
l'ouvrir avant d'être rentrée chez elle. Grand-mère voulait tellement voir quels
trésors elle possédait qu'elle passa outre et souleva le couvercle. Alors des
serpents, des mille-pattes et un tas d'autres bêtes et monstres sortirent de la
malle, et punirent la grand-mère qui avait coupé la langue du moineau.
Et le coq à l'aurore chanta, le coq du jour claironna et le conte finit là
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